• Tout part toujours de rien, le rien post-tout.

    Le Chaos de l'après faste possède les ruines les plus fertiles du monde réel.

    Mais la fertilité ne sert pas que la colombe, elle crée tout autant de races mutantes de loups voraces, inconnues jusqu'alors.

    Les faux semblants et les traces de vrai sont décalés, privés de lumières et pourtant jaillissant de l'ombre.

    Tout devient variable, toutefois deux constantes restent générales : rien n'a l'air de ce qu'il est et la frustration reste hors de question.


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  • On nous serine avec le film Disco, qui a d'ailleurs autant de succès qu'Astérix aux Jeux Olympiques à ses débuts (et sa suite et fin).
    La communication sur le film est accompagnée de force reportages sur un Disco encore et toujours vivant.
    Faux, le but des reportages n'est absolument pas d'informer sur un quelconque revival disco (qui d'ailleurs n'existe pas), mais de créer ce revival (gare à vous l'été sera parsemé de moutons paillettés).


    C'est ça la communication : prêcher le faux pour avoir le cash.


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  • Il pleut aujourd'hui. En allant bosser, j'ai vu des affiches placardées partout. Bleu pétrole est le nom de la nouvelle tournée d'Alain Bashung, le jour où un bateau de plus s'échoue au large des côtes bretonnes, avec du carburant « léger » dans ses cales pas encore défoncées. Il se trouve à près de 1500m de fond. Le pétrole étant sensé être noir, il faut croire que quelque devin a inventé cette couleur en référence à la mer, vue du ciel, 2500 ans après Jésus Christ. La mer est vouée au passage de l'outremer au bleu pétrole, l'entreprise de connerie humaine ne connaît décidément pas la crise.

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    Il pleut aujourd'hui. Les rues sont grises et sales, et les gens font tous la gueule. Mes talons glissent sur les ruisseaux improvisés dans un lit de macadam. Il serait tellement amusant de chausser un surf des mers et descendre les rues en slalom, en écoutant le thème principal d'Austin Powers, sous le regard médusé des zombies détrempés ! Evidement, je les éviterais tous, ils laisseraient tomber leurs portables, leurs lecteurs mp3 et parapluies dans un sursaut comique. J'arriverais ainsi jusqu'au Vieux Port dans un grand « plouf », arrosant ces créatures mécaniques. Peut être s'énerveraient ils, ce qui prouverait au moins qu'ils sont vivant.

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    Il pleut aujourd'hui et j'en ai marre de l'hiver. Il est rarement aussi long dans la cité phocéenne. Je ne suis bien que pieds nus et à poil, ou plutôt devrais je dire à peau car les épilations brésiliennes sont monnaie courante. Ma gabardine me gêne, mes cheveux gonflent, j'ai hâte d'être à peau sur la plage.

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  • Une vraie cagole Marseillaise aurait du se présenter aux élections ... 

     

    Il faudrait lancer une pétition, créer un ministère du talon aiguille. Ici dans la cité phocéenne, les trottoirs sont raccordés, fissurés, penchés, irréguliers au possible. On se croirait au moyen âge en tenant compte des diverses crottes, poubelles, vomis, vermines qui jonchent le sol urbain.

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    Il est pratiquement impossible d'y circuler en talons, déjà bien difficiles à supporter une journée entière, et complètement inacceptables dans cette ambiance.

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    C'est dommage, les hommes seraient heureux de voir trotter plus de donzelles, et les femmes seraient sûrement plus heureuses en se pensant plus minces, car, comme on dit, un centimètre en plus, c'est un kilo en moins.

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    Alors qu'attendons nous pour lisser nos chers trottoirs et laisser circuler les biches, se laisser envoûter par le son de leurs sabots ? Qu'attendons nous pour donner du bonheur à l'urbain ?

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    Créons donc ce ministère de l'escarpin !

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    Ok, je me moque, c'est mal ...


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  • Rien
    Je ne suis contente de rien
    Moins râleuse ou perfectionniste que négationiste.

    Le mieux est l'ennemi du bien me direz vous, foutaises !
    Le mieux est le seul moteur pour avancer,
    Rares sont ceux qui se battent pour sauvegarder quelque chose ou quelqu'un
    A la limite soi même et encore

    Comment se projeter dans l'avenir autrement que mieux?

    Je suis comme vous
    Je ne suis contente de rien.

    Je ne peux pas affirmer que cela me rende triste, même pas un peu mélancolique ;
    Mais parfois ce que je nomme réalisme, lorsqu'il se heurte à ce rien-qui-va, devient aussi pesant qu'ennuyeux.

    Même le prédateur tourne en rond, tant il y a peu de gibier qui en vaille la peine,
    Et puis des centaines d'autres prédateurs.

    Sans oublier la laideur ô la laideur !
    La puanteur 
    L'indiscret 
    L'impoli    
    Le froissé  
    Le gris     
    Le sale     
    le pullulant
    Le grouillant
    Le pégueux
    Le désordre (le tout à imaginer sur "Mister Sandman" des Chordettes)
    voilà tout ce que je vois dans ce monde monotone

    Donner un coup de pied dans la fourmilière
    Enfumer
    Ne donnera que plus d'entropie.

    Décidément je suis vraiment comme vous : contente de rien.


     


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